Buts de De Neef (2), Minoungou (10, 82), Gondouin (24), Andenas (38, 45), Marchand (58) pour Tours ; Colinet (26) pour Ajaccio.
Avertissements à Rott (28), Libbra (60), Lamberti (84) pour Ajaccio. Expulsion de Jaureguiberry (65) pour Ajaccio.
Avis de tempête à la Vallée du Cher ! Mais où étaient passés les Corses pendant 88 minutes ? Car si le score est sans concessions, c'est quand même le Gazélec qui entra le mieux sur le terrain. Un feu de paille vite éteint par un De Neef isolé dans la défense adverse (2). Pas le temps de se remettre de ce coup du sort pour les Corses que Stojanovic allait une nouvelle fois chercher le ballon au fond de ses filets après un lob de Minoungou sur le gardien trop avancé (10). Pour un match qui semblait promis à une bataille acharnée, les Bleus modifiaient le scénario pré-établi ! Un scénario devenu indigeste pour des Corses au fond du trou après le coup franc majestueux de Gondouin qui alla se loger dans la lucarne opposée de Stojanovic (24). A 3-0 le TFC eut le tort de se relâcher en défense et encaissa un but bête par excellence par l'intermédiaire de Colinet (26). A 3-1 le spectre d'une remontée corse se mit à planer au-dessus des tribunes. Pas pour longtemps car c'est le moment que choisit Andenas pour faire parler la poudre avant la mi-temps. Par deux fois l'attaquant tourangeau impose son physique dans une défense qui abandonne totalement le match (38 et 45). Après l'avalanche en première mi-temps on pouvait penser que le TFC allait gérer tranquillement son match et attendre un peu plus leurs adversaires mais l'occasion était trop belle pour eux d'emmagasiner de la confiance et le pressing ne se relâcha pas d'un instant. Ainsi De Neef tenta d'imiter son compère Minoungou en essayant lui aussi de lober le malheureux Stojanovic mais le gardien repousse la tentative dans les pieds de Marchand qui n'a plus qu'à pousser le ballon au fond des filets, et de 6 ! Excédés les Corses succombèrent à l'envie de sortir la "boîte à gifles" ce qui coûta à Jaureguiberry de quitter le match prématurément (65). Réduits à 10 les Ajacciens ne virent plus que très rarement le ballon et si le score ne s'enfla que d'un petit but de Minoungou (82) se fût surtout parce que les Bleus ne poussèrent pas outre mesure et se contentèrent de faire jouer leur collectif au détriment de l'individuel.